MALI – UNE RENCONTRE ENTRE LES FEMMES DES VILLAGES D’IRÉLI ET DE TIRÉLI POUR CAPITALISER SUR LES TECHNIQUES MARAÎCHÈRES

Les activités de maraîchage d’Iréli et de Tiréli, encouragées et accompagnées par l’ADESAF depuis maintenant plusieurs années, s’installent de manière pérenne dans le paysage agricole de la commune de Sangha.

En 2018, les femmes maraîchères des deux villages se sont réunies pour des temps d’échange sur leurs expériences maraîchères, lors d’un atelier de capitalisation sur les techniques de maraîchage et sur l’organisation en coopérative. Près de 50 femmes, ainsi que des hommes et des élus, ont répondu présents. Lors de ces journées, elles ont pu partager leurs expériences individuelles et collectives dans une ambiance conviviale : les réussites qu’elles ont rencontrées, les difficultés auxquelles elles ont fait face, etc. Cette étape de capitalisation assure la pérennité des projets : elle permet de créer un fonds de connaissances profitables à la communauté entière, de renforcer les capacités des maraîchères et de valoriser ce type d’initiatives agricoles.

« Grâce à cette rencontre j’ai renforcé mes savoirs en maraîchage, je sais qu’il faut commencer par le compostage, puis la confection des planches, l’installation des pépinières, le semis direct, le repiquage ensuite les activités d’entretien. » Bintou Dougnou, Productrice à Iréli.

Si la première année, les productions ont surtout été consommées en interne, les perspectives pour les années à venir sont tout à fait prometteuses. En effet, les principaux problèmes ont été clairement identifiés par les maraîchères: manque d’une caisse collective pour l’achat des semences, manque d’eau, présence de nuisibles (termites, vers et autres insectes). Ceux-ci pourront être anticipés à l’avenir.

« Nous avons échangé avec chaque personne présente et partagé des enseignements à en tirer. Nous connaissons mieux et nous avons appris les unes des autres. » Yatimè Saye Productrice à Tiréli.

Cet atelier de capitalisation à Iréli a été mise en place avec le soutien de la mairie d’Allonnes, du conseil départemental du Val-de-Marne, du dispositif action internationale de la région Ile-de-France, du FORIM, de la Fondation Un Monde par Tous et de la réserve parlementaire de Joëlle Garriaud-Maylam.

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